Que faisons-nous quand nous nous adressons à celui que nous appelons « Dieu » ?
Poser ainsi la question de Dieu qui a été au centre du 25e colloque des Recherches de Science Religieuse a de quoi surprendre : ne serait-il pas plus juste et plus opératoire de l’aborder directement ? Qu’apporte le passage par l’adresse, voire les adresses que nous mettons sur les multiples « enveloppes » de nos prières et vœux, rites et gestes, destinés à cet « inconnu Dieu » (ΑΓΝΩΣΤΩ ΘΕΩ) que le Paul des Actes, parcourant les rues d’Athènes, découvrait vénéré par la population (Ac 17, 23) ?