David Hamidović
Aux commencements astrologiques de l’apocalyptique juive
Souvent présentée en rupture avec le reste de la Bible hébraïque (ou Ancien Testament) et le Nouveau Testament parce qu’elle est une littérature de crise, l’apocalyptique juive antique s’inscrit aussi dans un continuum intellectuel : elle vise à comprendre et à prolonger la prophétie et la sagesse. Un des moteurs de cette permanence se trouve initialement hors du judaïsme ancien, comme l’attestent les manuscrits de Qumrân 4Q208 et 4Q209. Prodromes du Traité d’astronomie (1 Hénoch 72-82), ils témoignent de l’emprunt de conceptions du temps et de la durée dans l’astronomie, les mathématiques et l’astrologie mésopotamiennes, avant leur intégration à dessein dans l’apocalyptique juive.
The astrological beginnings of Jewish Apocalyptic thought
Often presented as a break with the rest of the Hebrew Bible (or Old Testament) and the New Testament because it is a literature of crisis, Jewish Apocalyptic texts in Antiquity also fit into an intellectual continuum: it aims at understanding and extending the Prophetic and wisdom traditions. One of the driving forces behind this permanence is initially to be found outside ancient Judaism, as attested by the Qumrân manuscripts 4Q208 and 4Q209. As prodromes to the Treaty on Astronomy (1 Enoch 72-82), they bear witness to the influence of conceptions of time and duration in Mesopotamian astronomy, mathematics and astrology before they were intentionally integrated in the Jewish Apocalypse.
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