CE QUE L’ÉVÉNEMENT DONNE À PENSER

par Jean GREISCH

janvier- mars 2014 - tome 102/1

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J. GREISCH – Ce que l’événement donne à penser

Penser l’événement nous confronte à une tâche analogue à celle que Paul Ricœur affrontait dans son célèbre article : « Le symbole donne à penser ». Ce qu’il s’agit d’articuler, c’est une pensée donnée à elle-même par autre chose qu’elle et une pensée pensante et posante. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, on assiste à une montée en puissance des pensées de l’événement, dont l’article restitue quelques maillons essentiels en référence aux travaux de D. Davidson, J.-L. Marion, C. Romano, M. Heidegger et A. Badiou. Les distinctions linguistiques qui permettent de cerner l’empire varié des événements doivent, tôt au tard, laisser place à l’analyse de la phénoménalité propre aux événements, ce qui nous oblige à scruter leur statut ontologique.

J. GREISCH – The event “sets us thinking”

Elaborating the concept of “event” confronts us with a task similar to that which Paul Ricoeur took up in his renowned article : “Le symbole donne à penser” (“The symbol sets us thinking”). One must ponder the articulation of thinking that is given to itself by something else and thinking that is capable of handling concepts and correctly positing a problem. The article follows the development of reflections upon the notion of event in the writings of D. Davidson, J.L. Marion, C. Romano, M. Heidegger and A. Badiou. Sooner or later linguistic distinctions that help us enter the complex universe of “events” must be completed by a phenomenological description of the role that events play in our life-world. This in turn confronts us with the problem of the ontological status of the notion.

 

 

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