Un commentaire de Cyrille d’Alexandrie sur Genèse 4. 1-16 illustre tristement l’antijudaïsme de la tradition patristique : meurtrier d’Abel, figure du Christ, Caïn est le père du peuple juif meurtrier de Jésus (ici référence à Jean 8 : 44). Le christianisme a ainsi préparé les voies à l’antisémitisme des temps modernes, comme le déplorait Jean XXIII peu avant sa mort. La théologie et l’exégèse chrétiennes d’aujourd’hui ont dénoncé l’arbitraire et les préjugés erronés d’une telle interprétation, qui transforme la victime en bourreau.
Cain and Abel : the turnabout
Cyril of Alexandria’s commentary on Genesis 4 : 1-16 sadly illustrates the anti-Judaism of patristic tradition : Cain, who killed Abel – a figure of Christ – is the father of the Jews who murdered Jesus (reference to John 8 : 44). Thus Christianity prepared the way for the anti-Semiticism of modern times, which John XXIII deplored not long before his death. Today, Christian theology and exegesis have denounced the arbitrary and misled prejudices of such an interpretation, which transforms the victim into the executioner.
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