Lors de sa promulgation, le 28 octobre 1965, la Déclaration Nostra aetate fût saluée par la plupart des observateurs comme un des textes les plus novateurs du Concile. En traitant des rapports de l’Église avec toutes les religions non chrétiennes, son numéro 4, noyau initial et central du texte, inaugurait une des grandes révolutions du XXe siècle : la mutation des relations entre juifs et chrétiens. Après avoir traité en 2012 des débats herméneutiques et en 2013 de la Liturgie, et au moment où s’achève l’année du Cinquantenaire du concile Vatican II (1962-1965), il convenait que les Recherches reviennent sur ce court passage de la Déclaration, qui a véritablement fait événement.