Éléments biographiques :
Raphaël Larrère, en tant qu’agronome et sociologue, a été directeur de recherche à L’INRA. Après avoir étudié la dynamique des systèmes agraires de moyenne montagne depuis le début du XIXe siècle, il s’est consacré à l’analyse des usages et des représentations de la forêt – et donc des conflits d’usages et des conflits d’images. Après avoir passé des usages et conflits d’usages de la forêt à ceux de la nature, il s’est orienté en direction de l’éthique environnementale, qu’il s’agisse du respect de la nature ou de la responsabilité vis-à-vis de l’action technique.
Bibliographie sélective :
Accessoirement, il s’est consacré à la dimension éthique des rapports que les humains entretiennent avec les animaux, ce dont témoignent :
- un ouvrage collectif codirigé avec Vinciane Despret, Les animaux deux ou trois choses que nous savons d’eux, « Colloque de Cerisy », Hermann, Paris, 2014
- ainsi que La conscience des animaux codirigé avec Pierre Le Neindre, Muriel Dunier et Patrick Prunet, « Matière à débattre & décider », Quae, Versailles, 2018
- Il dirige la collection Sciences en questions des éditions Quæ
Il a aussi publié avec Catherine Larrère :
- Du bon usage de la nature, Flammarion, Paris, 1997 (rééditions 2009, 2022)
- Penser et agir avec la nature, une enquête philosophique, La Découverte, Paris, 2015 (réédition 2018)
- Le pire n’est pas certain, Essai sur l’aveuglement catastrophiste, Premier Parallèle, Paris, 2020
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