Comment apprécier théologiquement le travail de John P. Meier ? C’est à cette vaste question que s’attache cet article, en relevant notamment les questions que l’ouvrage pose en ce qui concerne l’épistémologie de l’exégèse dans son rapport à la théologie, et en tentant de dégager ce que ce genre de travaux apporte aux théologiens, leur incidence sur la théologie. Il va sans dire qu’il s’agit là d’une lecture critique du travail de Meier, notamment au plan de l’historiographie. Mais par-delà le travail critique nécessaire, c’est à une épistémologie de la lecture (non réductible à une méthodologie) que ces pages voudraient conduire. Contre tout risque de positivisme historique ou doctrinal, il faut tenir que pour l’historien comme pour le croyant, le tombeau demeure vide.
The emptiness of the tomb or the perplexity of history, the impossible dogmatism and the necessity of writing.
How can one evaluate the work of John P. Meier from a theological standpoint? The present article addresses this vast question, by pointing out the interrogations his work gives rise to concerning the epistemology of exegesis in relation to theology, and by trying to find out what this kind of work brings to the theologian, and what is its incidence on theology. This article is meant as a critical reading of Meier’s work, in particular on the level of historiography. But beyond this necessary critical approach, our contribution aims at leading to an epistemology of reading (not reducible to a methodology). Considering all risks of historical or doctrinal positivism, we must maintain that, for the historian as for the believer, the tomb remains empty.
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