par Jean-François Petit
La chute de Rome, une rupture dans le rapport au temps et à l’histoire ?
Le point de vue de saint Augustin
La chute de Rome semble marquer un tournant inexorable dans le rapport au temps et à l’histoire. Mais, plus que la fin du monde, n’est-ce pas la fin d’un monde ? En écrivant la Cité de Dieu, saint Augustin devra se situer tout à la fois vis-à-vis des païens qui accusèrent les chrétiens d’être responsables de ce désastre et des chrétiens désemparés par l’invasion barbare. Ne peut-on pas y voir, en reprenant Hannah Arendt, un commencement, qui, selon ses propres termes, apparaît toujours comme un miracle ?
The fall of Rome, a rupture in the relationship to time and history?
Saint Augustine’s point of view
The fall of Rome appears to have marked an inexorable turning point in the relationship to time and history. However, more than the end of the world, is it not the end of a world? While writing The City of God, Augustine has to find his place both in relation to the pagans who accuse Christians for being responsible for this disaster and to the Christians despairing over the barbarian invasion. Might we not see here, taking up the work of Hannah Arendt, a beginning that, on its own terms, still appears to be a miracle?
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